mercredi 10 décembre 2008

Terminator Salvation

Parce que parfois il faudrait que ces messieurs les producteurs se détendent un peu, et oublient pour quelques temps leurs désirs de s'acheter leur 20 ème villa ou leurs 40 ème Ferrari... parce que là on frise vraiment le n'importe quoi.



En 2018, après l’apocalypse qui a vu s’affronter les hommes et les robots, John Connor est devenu le chef de la résistance humaine contre Skynet et son armée de Terminators. Sa vision du monde est pourtant remise en cause par l’apparition de Marcus Wright, un inconnu qui se souvient seulement de s’être trouvé dans le quartier des condamnés à mort. Connor doit découvrir si Marcus a été envoyé du futur ou s’il est un rescapé du passé. Alors que Skynet prépare l’assaut final, Connor et Marcus s’engagent dans une odyssée qui va les mener au coeur même des opérations de Skynet. Ils y perceront le terrible secret qui se cache derrière l’annihilation programmée de l’humanité tout entière…

Ça laisse rêveur n'est-ce pas?? Encore un scénariste traumatisé par son instit de primaire qui lui mettait toujours de salles notes en expressions écrites.

Et encore un film à ne pas allez voir - je dis encore car il y a bien entendu le dernier film avec notre sauveur "Keanu Reeves" (encore une fois, South Park voit juste ;)) : Le jour où la Terre s'arrêta (qui n'est rien d'autre qu'un vulgaire remake du film éponyme sorti en 1951 ) qui rentre également dans cette gatérorie des films à ne pas voir.

Seul point positif - si on peut dire - c'est que dans l'armada marketing mis en place pour Terminator, il y une affiche en flash (donc animé...) bien bluffante - j'avais encore jamais vu quelque chose de semblable avant, donc peut-être une première?

Source : Nowhereelse

lundi 1 décembre 2008

Besancenot roule en Audi S8

Vous ne me croyez pas?

Bon ok, on sait tous que Mozinor en vrai c'est Manchot, mais bon...

lundi 24 novembre 2008

"c'est joulie ici"

Y parait que pour bien vivre il faut rire au moins 5 min par jour.
Comme ce blog tend à devenir d'utilité publique je me propose donc de contribuer à votre bonheur.
Attention ça peut piquer certains...

She's Lost Control.... et c'est pas plus mal!!!

Parce que ça c'est de la musique!!!! et en plus ça fait plaisir à quelqu'un qui se reconnaitra ;)

dimanche 23 novembre 2008

Bn Vs.Pépito ?

Encore une fois, un petit post, vite fait en passant (mais pour une fois j'ai une bonne excuse : essayez de taper un long texte quand il vous manque votre barre d'espace sur votre clavier... oui je sais, je suis doué ;) l'urbisme que voulez vous...).
Je vous laisse donc en compagnie de Serge François et Jean Mouloud pour les 2 minutes 32 sec à venir de votre vie.
Enjoy

dimanche 16 novembre 2008

Squeeze me

D'après notre cher Wiki-cerveau, le terme anglais Squeeze est un terme touchant au milieu de la finance et qui signifie « presser ». Il "désigne un déséquilibre structurel entre les positions acheteuses et vendeuses qui amène les vendeurs à découvert à liquider leurs positions en catastrophe et à n'importe quel prix."
Sinon, ça donne un clip plutôt original.

samedi 1 novembre 2008

Urbès, cette grande cité...


Réalisé sans aucuns trucages

vendredi 31 octobre 2008

Khoda de Reza Dolatabidi

Un bien joli court métrage intitulé Khoda réalisé par Reza Dolatabadi. Pour info, cette petite vidéo à nécessité pas moins de 6000 peintures. Et on compte pas les heures de boulot en post-prod... bref, c'est tout simplement énorme.


"Poupée de cire, poupée de con" (la faute d'orthographe est volontaire)

Vous vous souvenez de Perrin? Mais si! Le gens qui faisait la quête dans la rue pour ces pauvres banquiers! Et bien le voici dans une nouvelle vidéo. Cette fois-ci point de banquier, mais des poupées vaudou à l'effigie de notre copain Sarkozy. Mais comme Perrin ne peut rien faire comme tout le monde, il n'est pas allé les vendre n'importe où. Non, le bougre est allé sur la terre sacrée de la Sarkosie - leur Jérusalem en quelque sorte - à savoir : Neuilly.


Pour rester dans la thématique de la poupée Sarko, je vous mets une deuxième vidéo, qui personnellement m'a bien fait marrer - enfin j'espère que ce n'est qu'une mauvaise blague et qu'un mec comme celui dans la vidéo n'existe pas en réalité... là ça serait déjà un peu plus flippant

lundi 27 octobre 2008

Mais qui est le père bon sang?

Cela pourrait être une intrigue digne de Maupassant. Ou la suite du billet intitulé "Y'a la sainte vierge ce soir à la télé". Ou encore, le coup du siècle pour se faire de l'argent facilement. Décidément Mme Dati n'a pas sa place au ministère de la Justice, mais bel et bien à celui de l'Economie. Voyez vous même: http://quiestlepere.cornibus.com/ (admirez la "superbe" pub super intrusive...)

Comme c'est si bien dit sur le site : "Rachida Dati est enceinte... Elle attend un bébé !!!
Biensur, on s'en fout de la grossesse de Rachida Dati (Mais on est curieux quand même...) !...
Par ces temps de crise financière, il faut bien spéculer sur une valeur sure.
... Amusez vous bien, c'est le but... Et on lui souhaite une heureuse maternité !... Quant au père ... à vous de miser"

A noter que Chuck Norris et Bob l'éponge n'ont qu'une cote respectivement de 0,921 et 0,825. Un vrai scandale!

Comme on disait y'a 30 ans : "En France, on a pas de pétrole mais on a des idées"
Amen

Un écureuil c'est comme les éléphants, ça trompe énormement

Ce petit rongeur que tout le monde aime n'est pas seulement l'apanage du mythe Urbessois (pour les non initiés je suis navré mais je ne pourrais pas m'étendre de trop ici; j'avais commencé un blog sur le sujet mais je n'ai jamais continuer à publier.. peut être qu'un jour...) . De part son image de petit animal prévoyant et agile, l'écureuil est très souvent utilisé dans la pub. Ba oui, il constitue un vecteur idéal puisque tout le monde aime les écureuils - enfin je crois. Toujours est-t-il que j'avais besoin de trouver une excuse pour mettre en ligne une image et une vidéo qui utilisent l'écureuil. Et oui, l'urbessois est fourbe. Machiavélique diront même certains persifleurs.

La première, est une vieille affiche de la Caisse d'Epargne datant de 2006.


Je rappelle qu'ils ont perdu 600 millions d'€. Pour une fois qu'on nous ment pas dans une pub. (oui elle était facile celle là... je sais...)

La seconde est une vidéo d'une pub qui, de mémoire, passait il y de cela quelques années chez nous. Dans cette vidéo, vous comprendrez pourquoi la caisse d'épargne a perdu ces 600 millions.
Dormez brave gens...

image via Jean Véronis

jeudi 16 octobre 2008

Ce soir, y'a la Ste vierge à la télé... si si je vous jure!

Et là, je suis prêt à mettre un billet ( bon pas plus de 5 € non plus, faut pas abuser... ) que vous vous dites que je suis devenu cinglé. Même pas - enfin, pas encore. Et oui, tel un Al Gore alsacien, ma vérité dérange. J'en suis navré.
Mais toujours est-il que ce soir, on pourra voir un des miracles de notre bon Dieu - le (trop) fameux Copain S. - et sur une chaine du service publique de surcroit. C'est pas magnifique?
La garde des sceaux d'eau bénite en personne. Celle la même qui a été touché par la grâce du saint esprit et qui, à l'instar de certaines femelles requins, est parvenu à faire un bébé toute seule. Mr Mendel doit se retourner dans sa tombe. Les mauvaises langues - que vous êtes - feront sans doute un rapprochement douteux entre les requins et la politique... Personnelement "je m'y refuse" - sourira qui comprendra.
N'ayant pas de télé dans mon humble palace de 14m², et vu l'heure de rédaction de ce billet - et surtout vu que mes dons de médium ne sont pas encore vraiment au point - je ne saurais dire si elle est convaincante dans son nouveau rôle de Madone. En tout cas, Dieu a été très clair : « la ministre de la Défense espagnole était aussi enceinte. Mais elle a continué à parler des problèmes de défense. Toi, tu ne parles plus de justice ! »
D'ailleurs, à propos de justice, j'ai pris connaissance hier soir en baladant sur le site de nova - oui j'aime bien me balader sur le site de nova avant d'aller dormir, allez savoir pourquoi... - je suis tombé sur une petite brève au titre édifiant : " Un fan de rap condamné à écouter Beethoven ". Tout un programme n'est-ce pas? Vous vous doutez bien qu'il ne m'en fallait pas plus pour éveiller ma curiosité engourdie par 3h de révision sur la reproduction des plantes...
Comme un con/internaute lambda je clique pour voir de quoi il en retourne. Le truc c'est qu'un étudiant américain écoutait du rap un peu trop fort dans sa voiture et un habitant que ça dérangeait - en même temps on peut le comprendre - a, dans la grande tradition américaine, porté plainte. Le tout a fini devant un juge qui a condamné l'étudiant à payer une amende de 150$. Jusqu'ici, rien de bien transcendant me direz-vous, et je ne peux que vous donner raison. Seulement, là où on voit qu'on est en Amérique, c'est que le juge, dans un élan de bonté, de pragmatisme et d'intelligence tout ricaine, il donne le choix à l'accusé de soit payer les 150$ d'amende, soit de ne payer que 35$ mais en contrepartie de cette réduction, le jeune rebelle devra écouter 20h durant du Bach ou du Beethoven. Et comme le dit si bien un commentaire " c'est pas cher payer le mauvais gout" - I'm Urbi, and I approve this message. Tiendra-t-il le coup? Va-t-il se manger un bras ou se découper une oreille pour mettre fin à ses souffrances? Ou alors, plus simplement, va-t-il se mettre à écouter de l'opéra à fond la caisse dans sa voiture ce qui provoquera de multiples plaintes d'habitants de son quartier? Vous aurez la réponse à toute ces questions, après une page de réclame...


Étonnant non? Si tu veux la réponse, envoie nous tes coordonnées personnelles ainsi que celles de 10 de tes amis en appelant 15 sms au numéro sur-surtaxé 08 09 10 11 12 40€ le sms (hors cout de l'opérateur). Si tu ne veux pas qu'on te prenne pour un con, tu peux aussi allez assouvir ton irrépressible soif de vérité en allant consulté gratuitement la réponse sur le site de nova directement. Merci de votre compréhension, nos salutations les plus distingués à votre endroit.

mercredi 15 octobre 2008

"Ca va être fun!"

Il n'aura échapper à personne que c'est la crise. Les rebonds boursiers de ces derniers jours auront sans doute rassurer quelques-uns. Ils auront aussi permit à nos chers dirigeants politique de tirer à eux le mérite de ce léger mieux. Mais ne soyez pas crédule. Ce ne sont pas eux qui ont permit d'arranger la situation. Vous ne me croyez pas? Regardez plutôt...

mardi 14 octobre 2008

il y a des jours comme ça

Je crois que je devrais copier mes intros de billet dans un ficher bloc note ou word, parce que j'ai à chaque fois l'impression - à juste titre d'ailleurs - de me répéter, post après post.
Je n'étonnerais personne je pense en disant que j'ai pas le temps de m'étendre beaucoup; donc je ne le dirais pas.
Plutôt que de parler, je vais même agir - oh bien sûr, modestement, mais agir malgré tout. Agir en mettant en lien ci-dessous un vieux clip du début des 80's. Je vous l'avais bien dit que c'était modeste. Mais personne ne m'écoute/lit/croit (rayer les mentions inutiles si besoin)... J'arrête de chigner car comme le dit si bien notre ami Claude MC " qui sème le vent récolte le tempo". Le rapport? A vous de voir. Et pour paraphraser une mauvaise pub pour Toyota : "Absurde? Pourquoi pas"

Le PS, qui commence à être d'usage par ici, et qui concerne comme souvent le fabuleux titre, accrocheur et vendeur dont vous vous délecter à chacune de mes saillies blogesques est cette fois, chose rare - donc cher? - l'oeuvre de notre cyber-activiste favorite : notre chère Pénélope!! Je n'ai maintenant plus besoin de vous rappeler : "qu'elle se baladait en chantant La La La.... "

lundi 13 octobre 2008

La musique classique pour les nuls

Je vous vois déjà frémir à la lecture du titre. N'ayez crainte. C'est juste tout ce que j'ai trouvé pour illustrer ( en gros ) le dernier méfait du duo de DJ belge ( que j'aime beaucoup; est-il besoin de le dire ) : Soulwax.
Pour celles et ceux qui ne les connaîtraient pas encore, ces deux frères sont passés maîtres dans l'art délicat du MashUp, c'est à dire, du collage de morceaux qui n'ont, à priori, pas grand chose de commun - un peu comme le fait DJ Zebra, pour ceux à qui ça parle...
Bref, ici, après avoir couvert tout les styles possibles dans leur divers "As Heard on radio Soulwax", les deux frères s'attaquent à la musique classique. A Beethoven même. Un des compositeurs les plus rock'n'roll je crois. Si vous ne me croyez pas...

jeudi 9 octobre 2008

Fanfaronons

Encore un petit billet, fait en 2 minutes, sur un coin de clavier ( à croire que je suis surbooké... mouarf la bonne blague).
Juste parce que j'ai découvert récemment, grâce à mes "aux nom du père et du fils" à moi - c'est à dire: Volume et Radio Nova - un groupe d'électro de Brighton ( contrée de la légende vivante Norman Cook, alias "FatboySlim" ou dernièrement " The BPA") fort sympathique, que l'ensemble des observateurs qualifient déjà de "Justice Britannique". Vous ne les avez bien entendu pas reconnu, il s'agit des deux furieux de South Central .
Je vous laisse - car demain matin, j'ai élie Sémoun en Environnement et elle pète une pile quand on vient en retard la tête dans le cul... - en bonne compagnie avec un de leur clip que je trouve juste trop énorme. De mémoire d'urbessois - chose au combien faillible -, je n'avais encore jamais vu ce concept pour un clip. Avouez que ça change des sempiternelles même piscines, avec les sempiternelles même bonnes femmes refaites à grand coup de palette graphique sur photoshop, dans les sempiternels même clips de pseudo gangsta rap qui passent malheureusement en boucle sur toutes les chaînes "musicale".
Don't Act! Enjoy!

CASTLE OF HEROES

Note personnel de l'auteur: une fois de plus le titre provient de ma boite à idée geekesque ( Mr. H ), donc pour toute réclamation, insulte, envoi de colis piégé, etc.., merci de vous adressez directement à lui en allant sur son site à but très lucratif : http://lapidationsarkozy.com

jeudi 2 octobre 2008

Fessebook, moi je m'assoie dessus!

Petit post rapide, en réaction au soudain - et tardif, mais c'est ça aussi l'Alsace ^^ - engouement pour Facebook. N'ayant, personnellement, pas compris l'intérêt d'un tel "service", à part participer volontairement - et inconsciemment - à un fichage de grande envergure - je sais je sais... je parle comme un vieux con réac'...
Toujours est-il que je constate - avec bonheur - que ce feu de paille s'éteint aussi vite qu'il ne s'était déclaré - enfin en ce qui concerne mon entourage proche en tous cas. Nous voilà sauvé.
Surtout que moi je préfère de loin Failbook. Je trouve ça bien plus marrant que de pouvoir devenir "amis" avec un gens que t'as jamais vu depuis la 5ème2 et qui te souhaite ton anniversaire sans savoir qui t'es en vrai...
Maintenant moi j'dis ça, j'dis rien...

Avoir beaucoup d'amis, c'est n'avoir point d'amis (Aristote)

Quand ça va mal, mieux vaut en rire...

Cela n'aura échappé à personne, c'est la crise. Le château de cartes savamment monter depuis des décennies est en train de s'effondrer, là, sous nos yeux. Personne ne sait vraiment jusqu'où cela va aller, ni vraiment ce qu'il faut faire. Les banques centrales s'acharnent à injecter des centaines de milliards et à racheter des grands conglomérats bancaires, toujours est-il que ces mesures ne servent pas vraiment à grand chose. Enfin, il me semble.
Que faire alors? Restez là les bras croisés en attendant que ce soit l'anarchie? Pourquoi pas... Mais en attendant, rien ne nous interdit d'en rire un peu.



Quitte à mourir autant que ça soit avec le sourire na?!

lundi 22 septembre 2008

Culturelurelure

Bonjour/Bonsoir, c'est à nouveau moi (je vous serais gré de cacher votre enthousiasme s'il vous plaît, ça me perturbe... merci)
Je vous préviens de suite: si le titre ne vous plaît pas, ou que vous ne le comprenez pas, adressez-vous directement à notre cher Mr H. Merci pour lui.
Bon, trêve de galéjade, on va parler culture (je sais bien que ce mot en temps normal, fait fuir une bonne moitié du lectorat, mais vous qui passez par ici, ça ne devrait pas vous effrayer plus que ça).
Culture donc, mais vite fait.
D'abord, pour tout les gens qui aime lire (ou d'une manière un peu plus générale, la littérature), je souhaitais vous parler brièvement de la nouvelle émission littéraire de France 5 (oulala que de mots difficile à lire/entendre pour certains...) : La Grande Librairie présenté par François Busnel le jeudi soir à 20h35. Ce programme de part son concept - pour une fois, ce n'est pas une longue litanie de chroniqueurs tous plus guindés et prétentieux les uns que les autres qui viennent professer leur bonne parole sur le bas peuple; ici ce sont directement les écrivains eux-même qui viennent parler et défendre leurs oeuvres - est tout sauf chiant. François Busnel est un vrai passionné de littérature - il n'est pas le rédac' chef du magazine littéraire Lire par hasard - et ça se voit - c'est clair que ce n'est pas un vulgaire présentateur qui n'est là qu'en raison de l'impact qu'aura sa belle gueule sur la ménagère de moins de 50 ans. Pas besoin de préciser que je suis déjà fan...
On continue avec une vidéo - qui nous a bien fait marrer H. et moi - qui défend la culture sous un couvert humoristique. Juste pour information, cette vidéo a été lancé dans un but visiblement électoral -il semblerait qu'il y ai des élections prochainement au Canada, mais j'ai plus assez de courage pour me lancer dans de folles recherches maintenant, désolé, je pense que vous y survivrez malgré tout, je vous connais, vous êtes solide... Toutefois, vu de chez nous, tout ce contexte d'enjeux électoraux n'est pas vraiment gênant. Ce qui permet, je pense, d'apprécier encore davantage la vidéo.

On va enchaîner ensuite avec un petit clip du dernier morceau du groupe d'électro français Les Superman Lovers, qui est ma foi fort bien réalisé.


Pour finir en beauté, une dernière vidéo, toujours dans la thématique des ballerines en plus, avec le nouveau clip du groupe de créa les Obaha Bitch qui avait déjà bien buzzé il y a quelques temps avec ceci. Ici, ils ont abandonné les "femmes-instruments" mais on ne leur en veux pas. Sans doute trop de problème avec les chiennes de gardes ^^.



mardi 9 septembre 2008

Vu #1 : Martyr

Note préliminaire : ce billet est le premier d'une série que j'espère longue, qui traitera sous la forme de petites chroniques de tout - rassurez vous, le "tout" est juste pour la forme ^^ - ce que je lis comme livre, vois comme film ou écoute comme musique. Ces billets seront intitulés sobrement "Lu", "Vu" ou "Entendu". Oui j'ai une imagination débordante je sais... Mais que voulez vous, il faut parfois savoir rester simple pour que cela soit bien compréhensible.

Ceci étant dit, je vais commencer en vous parlant du film Martyr de Pascal Laugier actuellement en salle. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas le film le plus facile pour mon baptême en tant que "chroniqueur".
Ce n'est pas le plus facile parce qu'en réalité, j'avais placé beaucoup d'espoir dans ce film. Je n'apprendrais à personne qu'avant le début des films dans les cinémas, il y a des bandes annonces (BA) vantant les films qui sortiront dans les prochains temps. Et, cela doit faire 1 mois, au cours d'une sortie ciné entre potes, nous avons vu la bande annonce de Martyr. Je n'ai pas vraiment l'habitude de me laissé attraper facilement par les bandes annonces, mais je dois avouer qu'à la vue de celle de Martyr je me laissais emporter par un certain enthousiasme car ce soir là, c'est la seule BA qui sortait vraiment du lot. On décida donc qu'on irait voir Martyr dès sa sortie le 3 septembre. Mais pour des raisons de transport, d'emploi du temps et de rentrée, nous ne sommes allé le voir que hier après-midi.
Comme je l'ai déjà dit plus haut, je plaçais en ce film de grands espoirs. Les deux BA m'avaient vraiment laissé sur le cul. Comme souvent, avant d'aller voir des films au cinéma, je n'étais pas au courant de l'intrigue; cela permet d'arriver devant l'écran avec un regard totalement neuf et objectif. Cela permet aussi de se fabriquer une histoire dans sa tête en se basant sur les quelques images et l'atmosphère que laissaient entre apercevoir les BA. Je m'étais donc mis Martel en tête en imaginant un scénario bien flippant, qui allait nous scotcher à notre fauteuil rouge pendant 1h40.
Je m'attendais à un film d'horreur bien glauque - surtout après avoir su qu'il avait d'abord été frappé d'une interdiction pour les moins de 18ans avant qu'elle ne soit commuée en une interdiction aux moins de 16ans - mais il faut savoir que ce n'est pas vraiment un film d'horreur. Il s'agit plutôt d'un film d'auteur sur la vengeance et la capacité de l'être humain à souffrir. A cet égard, ce film pourrait se classer dans la même veine que la Trilogie du réalisateur coréen Park Chan-Wook (Sympathy for Mr. Vengeance , Old Boy et Lady Vengeance ) qui elle aussi traite de la vengeance. De plus, outre la similitude sur le thème, tous ces films ont deux points communs supplémentaires, comme la même recherche de l'esthétisme avant tout, la même violence poussée jusqu'aux limites du supportable. Mais Martyr, contrairement aux films de Park Chan-Wook, pousse la violence et la cruauté très très (trop) loin; à tel point, que plusieurs fois pendant le film je me suis demandé l'intérêt de certaines scènes de violence et de brutalité qui paraissaient totalement gratuites. Bref, à plusieurs reprises on a l'impression que le film choque, mais avec comme seule volonté : choquer le spectateur - et non de servir le scénario - même si le réalisateur s'en défend : "choquer ne m'intéresse pas en soi mais il fallait vraiment qu'on ait une sensation physique, organique, de la douleur infligée, sinon on aurait perdu toute idée de gravité de cette violence, ça l'aurait rendu "gadget " et faisait du film un objet passablement douteux. (...) Je voulais que chaque coup soit douloureux, non par quelque discours moral sur la représentation de cette violence, mais parce que c'est le sujet même du film : au bout, tout au bout de la violence, est-ce qu'il y a quelque chose ? Je crois qu'au fond, c'est le genre de questions que posent tous les films d'horreur que j'aime ; en quoi et pourquoi la condition humaine est-elle aussi atroce ?". Sur le papier ça pourrait encore le faire. Mais pas avec le "scénario" sortit d'on ne sait où qui tente vainement de justifier - l'injustifiable, mais il n'est pas urbessois donc... ça marche tout de suite moins bien - cette ultra violence.
Je me rends compte, qu'à ce stade, je ne vous ai pas encore parlé réellement de l'intrigue. En gros, et sans dévoiler tout les détails, le film est divisé en deux parties distinctes. La première nous rapporte l'enfance d'une jeune fille (Lucie) qui a été enlevée et torturée. Elle parvient à s'échapper, est placée dans un hôpital où elle fera la connaissance d'Anna (une fillette de son âge) et 15 ans plus tard, elle retrouve ceux qu'elle croit être ses tortionnaires et les tuent. Anna vient l'aider à tous nettoyer quand arrive des gens d'une mystérieuse organisation dirigée par une vieille femme. L'arrivée de cette mamie marque un tournant dans le film. A partir de ce moment là, et après un long speech qui esquisse les raisons (par ailleurs relativement absurdes) de toute cette cruauté, c'est au tour d'Anna de subir le même traitement que Lucie avait connu 15 ans plus tôt. Je ne vais pas vous dévoilez la fin, mais je dirais juste que le délire mystico-religieux tombe vraiment du ciel. Heureusement que c'est filmé à la manière d'un rêve Lynchéen; ça fait un peu passer la pilule.
Le traitement filmique, parlons en justement. Toute la première partie est filmée de manière assez conventionnelle mais avec quand même toujours ce souci esthétique (cf par exemple à la scène où Lucie tire au fusil de chasse dans le matelas de la chambre et que l'écran se remplit de plume). Classique donc, mais efficace niveau angoisse ( surtout quand les héroïnes sont encore gamines). Parce qu'après ça se gâte un peu. Le rythme devient très lent, et on s'ennuie ferme. Et ce n'est pas les quelques scènes gores semées de ci de là, qui parviennent à réellement nous sortir de notre léthargie. Surtout que la deuxième partie renforce vraiment cette impression d'ennui. Dans cette partie, on assiste à la longue descente aux enfers d'Anna. - je ne sais pas pourquoi mais cela m'a fait penser à Guentanamo, je pense que la désagrégation mentale et physique des détenus ne doit pas être bien éloigné de ce que vit l'héroïne. Chaque séquence dur environ 1 ou 2 minutes et est entrecoupé par un fondu au noir. Jusque là, à la limite pas de problème, un pareil découpage permet d'insérer des ellipses aisément. Seulement, là où ça devient un peu dérangeant c'est quand ce découpage incessant dure au moins 20 bonnes minutes. Je vous assure que même avec toute la meilleure volonté du monde, un moment, vous décrochez.
Je crois que je vais m'arrêter là pour ce film - je pense avoir fait le tour de ce que j'avais à vous en dire.
Donc, pour résumer, Martyr est un film très violent, qui n'est pas à conseiller aux âmes sensibles. Sont propos est à mon goût un peu trop simpliste - il y avait vraiment de bonnes bases je trouve, vraiment moyen de faire quelque chose de clair net sans bavure, et malheureusement Laugier s'est un peu perdu en route. Les gens qui iront le voir en pensant voir un bon film d'horreur (comme moi) seront déçu (comme moi), mais si vous n'allez pas le voir dans cette optique, si vous avez pleinement conscience de sa violence et si vous avez un coté psychopathe refoulé en vous, je pense qu'il peut vous plaire.

Note d'Urbi :



PS: Pour ceux qui veulent un résumé vraiment complet du film, je vous en ai mis un dans les commentaires (pour éviter les spoilers à ceux qui voudront le voir malgré tout).

lundi 8 septembre 2008

Après la sortie...

Il ne vous aura pas échappé, que ça y est, c'est la rentrée. Enfin pour la plupart d'entre vous, parce qu'il subsiste toujours des irréductibles à qui il reste encore deux ou trois grosses semaines de grasses matinées; suivez mon regard...
Mais passons sur ces "mécréants" et concentrons nous sur ce que nous apporte cette rentrée - à part le retour à la routine et autres emmerdements bien entendu.
Ah oui, j'avais failli oublier. Ne vous en faites pas trop, je ne compte pas faire un billet de plus sur "Ma rentrée des classes" et autres billets que nous ne lécherons pas - car, cela va de soi, ils sont toxiques. Non, d'une manière un peu futile - et poussé par certain(e) à publier quelque chose au plus vite ; à croire que j'ai des lecteurs, vous vous rendez compte??? - je vais vous parler de toutes ces émissions et programmes télé/radio qui sont de retour - pour mon plus grand bonheur je dois bien vous l'avouez - après de longs mois de disparitions ou de vulgaires rediffusions.
Pour commencer - parce qu'il faut bien commencer par quelque chose - on va prendre les Guignols de l'info ( en plus, c'est un de leur sketch qui m'a donné l'idée de ce que vous êtes en train de lire ; alors rendons à César ce qui lui appartient...). En effet, depuis la semaine dernière, ces joyeux voyous en latex sont de retour pour le plus grand bonheur des petits et des grands - et le plus grand malheur de toute la "SarkoFrance", mais ça, c'est pas vraiment grave n'est-ce pas? - avec leurs critiques acerbes de toutes les incohérences et les petits ( ou gros ) travers de nos chers politiques et autres hommes d'influences. Ils m'avaient vraiment manqué pendant les vacances. Mais heureusement pour eux - et surtout pour nous - l'actualité en cette rentrée est plus que riche. Bref, ils ont largement de quoi s'amuser. Un petit exemple avec la vidéo qui suit.

Bel exemple de leur habileté à surfer sur les tendances de ces derniers mois je trouve.
Mais il n'y a pas que les Guignols qui profitent de l'actualité pour nous faire marrer. Pour cela, il suffit de changer de média, et de d'allumer votre radio (ou d'aller ici, si comme moi, à 8h45 vous avez autre chose à faire que de coller l'oreille à votre transistor). Je parle bien entendu de Nicolas Canteloup (et oui, j'écoute Europe, ça m'arrive...). Nan, mais sérieux, ce mec me fait souvent bien marrer, et j'attends chaque soir avec impatience de pouvoir le réécouter sur mon p'tit ordi en mangeant mes pâtes. Et puis, Canteloup, c'est quand même un autre niveau que Gerra (qui lui aussi a sa chronique quotidienne mais sur RTL) qui lui est toujours sous le niveau de la ceinture et toujours avec ses mêmes vieilles voix. Alors que Canteloup, des voix ils en a à foison, avec de nouvelles qui apparaissent assez souvent de manière à toujours pouvoir collé aux mieux à l'actu. Et contrairement à Gerra, je le trouve drôle - mais cet avis n'est qu'un jugement personnel.
Pour continuer avec une émission de RTL, que, celle-là, je manque rarement, c'est "On refait le monde" le soir, à partir de 19h15, avec Nicolas Poincaré. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'une émission où chaque soir, 4 polémistes (journalistes, écrivains, ...) analysent et décryptent l'actualité. Et le tout, sans langues de bois. Bref, pas besoin de vous faire un dessin, j'adore.
Pour rester dans le monde de la radio, je ne peux omettre de vous parler de l'émission avec laquelle je me réveille chaque dimanche matin : Panique au Mangin Palace, de et avec Philippe Colin à l'intérieur. L'émission qui symbolise à elle seule le pourquoi j'écoute Inter.
Je crois que je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. C'est déjà pas mal je trouve. Mais comme je ne peux me résoudre à vous laisser comme ça, presque sur votre faim - si si, j'y crois à ce que j'écris ... - je met un petit bonus track, en vue (certainement) d'un prochain article sur un site de streaming vachement bien fichu qui figure dans mes favoris depuis peu ( on dit un grand merci au numéro 3 de Volume - page 22 même, si vous voulez vraiment tout savoir ; comment ça vous ne vouliez pas savoir?... ). Il s'agit de Fairtilizer. Mais, vous me connaissez, malgré mes développements pseudo philosophiques sur le fait que le choix rendait libre, comme je n'arrivais pas à me décider sur le morceau que j'allais utiliser pour illustrer cette fin, je vous en mets deux. Pour les fans d'électro: un remix des Kills par SebastiAn (de la team Ed Banger). Et pour ceux qui préfère de la pop/folk indie : Sleepy Tigers des Her Space Holiday.



Have fun Folks

lundi 1 septembre 2008

Apture, un ami qui vous veut du bien

Je ne sais pas vous, mais je viens de réaliser il y a peu que le leitmotive de ce blog "Toujours être là où on ne vous attend pas" correspond très bien à l'idée que je me fais du web; en particulier le web2.0 . En effet, ce monde - merveilleux - est régis par la recherche constante des concepts les plus novateurs et les plus originaux, les plus à même d'apporter un vrai plus à tout ses utilisateurs.
Et voilà deux jours, alors que je fais ma "revue de blog" quotidienne, je suis tomber sur un billet chez TechCrunch, vantant les mérites d'une petite application (un widget) qui allait, à en croire l'auteur du billet en question, révolutionner le monde des blogs et pas seulement. Il s'agit d' Apture.
Au début, comme souvent quand on m'annonce ce genre de "révolution" à grand renfort d'épithètes tous plus dithyrambique les uns que les autres, j'y vais à reculons. "Encore un nouveau gadget inutile entouré d'un buzz qui va retomber aussi vite qu'il est apparut" me dis-je. Mais comme je suis de nature curieuse, après lecture du billet cité plus haut, je ne peux m'empêcher de suivre le lien et d'aller voir de quoi il en retourne vraiment avec ce Apture. Les divers présentations ne m'emballent pas vraiment, mais à l'instar de l'artisan boucher du coin, je pense que pour juger un produit, il faut le voir en vrai, en action. Je m'inscris donc rapidement sur le site, je copie le bout de code fournit dans le code source de ce blog, et c'est partit pour le test grandeur nature.
Et là, je suis sur le c**. Je comprend très vite l'enthousiasme de l'article sur TechCrunch à propos d'Apture. Je comprend aussi que ce n'est pas - contrairement à ce que j'avais pensé - juste un buzz de plus. Ce petit plugin va - et je ne crois pas prendre beaucoup de risque en disant cela - considérablement enrichir l'internet. En effet, pour les deux feinéasses qui n'ont pas rapidement parcouru le lien vers l'article de TechCrunch, je vais - tenter - de rapidement vous décrire les caractéristiques d'Apture.
Apture est - et je cite TechCrunch - "un outil d’édition qui vous permet d’ajouter du contenu connexe à vos billets ". En gros, une fois que vous avez implémenté le code Apture sur votre site/blog, il vous suffit, une fois votre billet édité, de sur ligner un mot ou une expression et Apture se charge pour vous de fouiller Wikipédia, Youtube, Flickr ou encore GoogleMaps (et bien d'autres) pour voir s'il trouve quelque chose en rapport avec votre mot. Une fois la recherche effectuée, vous avez le choix entre les différents types de média qui vous intéressent ( vidéos, images, pages Wikipédia, etc...). Une fois votre choix fait, une petite icône apparaît devant le mot sélectionné, informant vos lecteurs du type d'information qu'il va trouver en baladant sa souris dessus. Je ne sais pas si j'ai été clair, mais de toute façon, si vous voulez plus d'information allez voir directement la vidéo de présentation sur le site d'Apture ou parcourez un peu ce blog, j'ai déjà expérimenté Apture dans presque tous les billets.
En guise de conclusion de ce billet très porté sur le Web 2.0, je ne peux pas m'empêcher de partager avec vous cette petite vidéo parodique, qui montre la genèse de Youtube - quoi de plus représentatif de la notion même de Web 2.0 me direz-vous??

samedi 16 août 2008

JO : Joie Obligatoire

Vous n’avez pas pu y échapper. Depuis maintenant une semaine, les jeux olympiques Chinois ne cessent de remplir l’espace médiatique, jusqu’à l’excès. Vous ne pouvez pas regarder, écouter ou lire un journal, sans qu’on vous assaille avec la douce litanie sirupeuse des médailles françaises (fussent-elles en chocolat), des classements et autres statistiques. La chose pourrait être acceptable - car à événement exceptionnel (ce n’est que tous les quatre ans) couverture médiatique exceptionnelle, ce qui est bien normal après tout – si nos chers journalistes avaient su garder un semblant de sens de la hiérarchisation des informations.
Surtout, que durant la semaine qui vient de s’écouler, il s’en est passé des choses dans ce vaste monde. Prenons simplement : ce qui se passe en Géorgie. Vendredi dernier, la Géorgie lançait une attaque sur la capitale Ossète, Tskhinvali, en vue de « rétablir l’ordre constitutionnel ». Quelques heures après, Moscou annonçait par la voix du Premier ministre Poutine, que la Russie allait prendre des mesures de rétorsion à l’égard de la Géorgie. S’en suivit un raid éclair de l’armée russe sur les installations militaire et les villes géorgiennes. En temps normal, de pareils événements auraient fait les unes et les ouvertures de JT. Seulement, il y a plus important : les JO.
En effet, en ces temps estivaux, la Joie est Obligatoire. Il ne faut surtout pas démoralisé encore plus les Français, qui le sont déjà bien assez. Quand j’ai exprimé mon raz le bol des ouvertures de JT sur les résultats des Jeux Olympiques, mon père m’a répliqué que « c’est ce que les gens veulent entendre ». M’ouai. Je suis tout sauf convaincu. Et ça m’a rappelé une réplique du film Good night and good luck réalisé par George Clooney - pour ceux qui ne connaissent pas ce film, il raconte « comment dans les années 50, Edward R. Murrow, le présentateur du journal télévisé de CBS de l'époque, et le producteur Fred Friendly contribuèrent à la chute du sénateur Joseph McCarthy, à l'origine de la tristement célèbre chasse aux sorcières envers les communistes » (d’après la fiche allociné) – qui dit à peu près cela : « Vous nous dites que ce n’est pas ce que les gens veulent voir à la télé (à propos d’une enquête sur le sénateur McCarthy), mais si c’était vrai que les gens ne veulent voir que des programmes abrutissant pour se divertir, pourquoi ne nous laissez-vous pas nous planter en diffusant notre reportage ? De quoi avez vous peur ? Si vous avez raison et que personne ne regarde notre émission, vous n’aurez qu’à nous congédier en prétextant un manque d’audience. Et si, au contraire, nous avons raison, nous aurons d’énorme part de marché, et c’est vous et votre chaine de télévision qui en bénéficierez via la pub. »
Toujours est-il qu’il aura fallu attendre plusieurs jours avant que les médias français traditionnels nous sortent de vrais dossiers sur ce qui se passait réellement dans le Caucase et quels étaient les véritables enjeux d’un point de vu géopolitique. C’est dans ces moments là, qu’on est content d’avoir le satellite et de pouvoir zapper sur CNN pour avoir des vraies infos et pas juste des vagues reprises de communiqués d’agence de presse russe (quelle fiabilité n’est-ce pas…).
En attendant, et en guise de remplacement, on avait droit, chaque soir, à un contre rendu plus que complet sur les moindres faits et gestes de nos athlètes expatriés de l’autre coté de la grande muraille. Qui avait pleuré ? Qui avait remporté, ou plutôt, avait failli remporter une médaille ? Qui avait envie de rentrer ? Qui avait bouché les toilettes de l’hôtel ? Ah nan, oubliez la dernière. On fait du journalisme voyons ! Pas de sujets racoleurs !
Et puis, soyons franc. Quelle idée de lancer une guerre le jour même de la cérémonie d’ouverture olympique « la plus grandiose jamais faite » ? Qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête du président géorgien ? A moins qu’il se soit entendu avec les autorités chinoises. « Vous attaquez l’Ossétie du Sud, comme ça, avec un peu de chance, personnes ne verra toutes les contrefaçons de notre « chère » cérémonie ».
Et oui, ce régime chinois est passé maître dans l’art de nous tromper avec des contrefaçons. Rien que lors de la cérémonie d’ouverture ils ont truqué les feux d’artifices ( en rajoutant des effets numériques) et nous ont floué sur la petite chanteuse chargée d’entonner l’hymne officiel de ces 29ème olympiade. En effet, comme le rapporte divers articles comme celui sur Marianne2 la petite fille aux traits angéliques que le monde entier a pu voir ( mais pas entendre ) n’était en réalité retenue que pour des raisons bassement esthétiques. Elle était chargée remplacer la vraie chanteuse, jugée trop « moche » par les autorités (in)compétentes.
Lors de la rédaction de ce petit billet, je suis retombé par hasard, en farfouillant dans mon dossier Images, sur une série de photographie publicitaire d’une campagne de pub d’Amnesty International à propos de la tenu des jeux olympiques chinois. Je ne vais pas refaire une polémique à propos du fait que ces jeux soient attribués à la Chine, car je n’en ai pas le courage, et de toute manière c’est bien trop tard. Mais je ne résiste pas à l’envie de vous mettre quelques-unes parce que je les trouve vraiment forte.

samedi 9 août 2008

Sarko, plus faux que nature (ou pas)

Trouvé chez Notascience

Personnellement j'adore:)

vendredi 8 août 2008

Ecolos, têtes de veaux

De nos jours, il est plus que de bon ton d’être « écolo » - ou du moins de le faire croire. C’est la nouvelle marotte de ce siècle. Adieu les consommations à outrance de « biens énergétiques » (pétrole, électricité, etc…) ou « jetables », et bonjour « tri sélectif », « recyclage » et « développement durable ».
Cette mutation s’est fait extrêmement vite. Rappelez-vous il y’a 20 ans. Tous ceux qui parlaient de limiter les consommations en carburant ou qui militait pour le développement des éoliennes étaient pris pour de doux dingues (ou de fou dangereux dans le pire des cas). Ce soudain changement de mentalité est dû, à mon sens, à la raison même qui faisait passer ces visionnaires pour des fous avec leurs prédications fantaisistes, à savoir, l’économie.
En effet, jusqu’au premier choc pétrolier, toute la partie occidentale du monde ne pensait qu’à consommer, consommer et encore consommer. Les prix étaient au plus bas, alors pourquoi ne pas en profiter ? Ils avaient raisons. Nous aussi, si nous avions été dans cette position, nous aurions sans doute suivit le même raisonnement pervers : « Tant qu’il y a, on prend ».
Seulement ce monde merveilleux n’allait pas durer longtemps. Le rêve éveillé allait bien vite se transformer en cauchemar, avec son lot de déceptions. Puis Tchernobyl arriva accompagné de son nuage. Mais, soucieux de ne pas enfreindre les règles élémentaires niveau frontalier, il voyagea, passeport à la main, attendant sagement de se voir délivrer un visa avant de rentrer dans un pays. Par chance, les fonctionnaires du consulat de France étaient débordés ce jour-là (ils fêtaient le départ à la retraite du chef…) et le dossier de ce cher nuage venu de l’Est allait rester enfouit dans les piles de dossiers pendant quelques mois. En tout cas, si les nuages connaissent des frontières, la connerie humaine est, elle, vraiment sans limite.
Toujours est-il qu’après avoir joué la carte du tout nucléaire, l’état français devait revoir sa stratégie. Mais ruiner tout un programme de plusieurs milliards de francs, avec tous les emplois et tous les contrats qui en découlaient n’étaient pas vraiment envisageables. Surtout que la demande énergétique ne cessait de croître. Le solaire et l’éolien étant jugé trop peu sûr (il est difficile d’avoir une production constante) et surtout peu rentable, et comme le charbon commençait à avoir une image trop négative dans l’opinion publique (« c’est trop polluant »), les conclusions étaient donc unanimes : on garde le nucléaire comme élément principal de notre production énergétique.
A partir du premier choc pétrolier, on commença à évoquer l’épuisement des réserves de pétrole. La solution de bon sens aurait été de songer à réduire notre consommation de carburant, d’inciter les constructeurs automobiles à produire des véhicules moins gourmands et pourquoi pas, réfléchir à de nouveaux type de moteur. Mais non, au lieu de cela, les politiques laissèrent faire. Ils baissèrent les taxes sur les carburants, instaurèrent la TIPP flottante, « pour ne pas pénalisé les ménages aux revenus modestes ». Attentions louables, si elles n’étaient pas juste des meurettes d’urgence à très court terme à but purement électoral. C’est comme si lorsque vous avez une dent pourrit qui vous ferait grandement souffrir, on vous donnait simplement des tonnes d’analgésique plutôt que de vous l’arracher. On ne s’attaquait pas aux raisons du problème, on cherchait juste à en atténuer les effets.
Or, c’est à cause de ce manque de courage et de volonté (politique) que les mentalités ont eu tant de mal à changer. Ou en tout cas, qu’elles ont mis aussi longtemps à le faire.
Dès lors on a vu fleurir des dizaines d’ONG écologistes, et autres prédicateurs soucieux de la chlorophylle. Ce début de 3ème millénaire, loin du rêve utopiste qu’on se faisait des années 2000 dans les 50’s, allait être placé sous le signe du respect de l’environnement.
Des ONG tel que Greenpeace commencèrent à devenir de véritables acteurs sur la sensibilisation de l’opinion publique sur les questions environnementales, à force de campagnes de pub choque et d’actions commando.






Ici la dernière campagne en faveur de la protection de la forêt (source: Greenpeace)


Mais il n’y a pas que les grosses ONG comme Greenpeace ou le WWF. Il existe aussi tout un tas de petits collectifs plus ou moins pro, plus ou moins sérieux, qui œuvrent dans le domaine de l’écologie et qui utilise soit la pub, soit les actions commando.
Je vais vous en présenter deux, parmi tant d’autre.
La première est un collectif anti néon. Si si ça existe. Pour plus d’info vous n’avez qu’à regarder la vidéo.







La 2ème n’est pas à proprement parler une organisation écolo, mais l’idée pour convaincre les plus récalcitrants à réduire leur consommation d’électricité est, je trouve, plutôt efficace. Bon, des vidéos virales reprenant le principe de jeunes gens lançant divers objets dans la rue de manière surréaliste sont désormais légions (cf Max Havelaar ou Nike pour ne citer qu'eux) mais là, c’est pour la bonne cause, alors…



(source Ipub)

vendredi 1 août 2008

Suivez votre instinct

Voici le nouveau crédo de Samsung pour nous vendre son nouveau téléphone portable. « Suivez votre instinct ». Derrière cet aphorisme se cache un concept qui me chiffonne un peu.
En effet, il est communément admis que la publicité c’est de la sociologie appliquée (enfin je crois). Or, le propre de l’homme moderne c’est qu’il est civilisé, c’est à dire, qu’il est parvenu à se libérer de sa condition d’animal. Désormais, il est mut par la raison, non plus par son instinct. Donc, si vous m’avez à peu près suivit dans mes délires pseudo-philosophiques, si Samsung a décidé de baser sa communication sur « l’instinct » de ses consommateurs cela signifie que sociologiquement nous assistons à un retournement de tendance. L’Homme ne cherche plus à se civiliser. Il a fini d’exploiter toutes possibilités offertes par ce mode de vie. Il retourne donc à l’état sauvage.Mais cette web-campagne n’est pas à un paradoxe près.
En effet, c’est l’une des premières campagnes de pub ( à ma connaissance ) qui exploite le nouveau service de vidéos interactives de Youtube. Si vous ne savez pas ce que c’est, je vous explique le concept en deux mots. Il s’agit tout simplement du fait que dorénavant vous pourrez cliquer à certains endroits dans une vidéo et vous serez directement redirigé vers une autre vidéo ou vers un site internet (de la marque du produit sur lequel vous avez cliqué par exemple). Cela ouvre de bien beaux horizons aux créas, notamment dans le domaine des vidéos virales. Attendez-vous à voir fleurir comme des champignons dans un sous bois alsacien des vidéos (ou comme ici, une véritable « minisérie ») dans les prochains temps car je crois bien que cette vidéo est la première d’une longue série.

Pour info, le système de liens interactifs dans les vidéos ne fonctionne que lorsque vous visionnez la vidéo directement sur Youtube.

Le concept de cette vidéo interactive rappelle un peu celui des « Livres dont vous êtes le héros » ou plus récemment du site pour Twix dans lequel on vous offre à plusieurs reprises le choix de décider la voie que le personnage à l’écran ( votre Vous ) va emprunter avec ses petits pieds musclés.
Le paradoxe évoqué précédemment prend ici tout son sens. D’un côté une campagne de pub très web 2.0, qui place l’internaute au cœur de ses vidéos, et de l’autre, un argumentaire primal qui semble s’inscrire dans une sorte de « dé-civilisation ». On va bien se marrer…

PS : Je sais que ce billet est passablement « capilotracté » et que d’aucun vont me croire totalement cinglé. Mais c’est juste que j’ai (trop ?) souvent des idées tarabiscotées qui surgissent à l’improviste sous mes cheveux. Que voulez-vous ? Je suis comme ça. Si vous voulez lire des choses censés et consensuelles je crois qu’il ne vous reste plus qu’à consulter votre cher ami Google, il devrait bien être capable de vous faire oublier mes simagrées. Le web c’est tellement grand, je suis sûr que vous trouverez mieux ailleurs…

jeudi 31 juillet 2008

Sarkozy, les jeux olympiques et autres chinoiseries

Vous n’êtes, bien entendu, pas sans savoir que les 29ème olympiade de l’ère moderne sont sur le point de débuter dans les prochains jours. Les athlètes français, dont tout le monde s’accorde sur le fait que les chances de médailles sont très relatives, sont d’ailleurs déjà partit à l’autre bout du monde. Pourquoi faire ? Se ruiner les poumons dans la pollution chronique de Pékin peut-être. A moins que ce ne soit qu’une sorte de voyage organisé. Oui, c’est sans doute ça la vraie raison de ce voyage, le tourisme.
Mais je tiens à rassurer tous les fans de sports, pour qui les jeux olympiques, comme les coupes du monde de football, ou le tour de France, constituent un événement majeur dans le marasme de leurs petites vies : notre héros national va une fois encore nous sauver de la cruelle désillusion « médaillesque » qui nous attend. Ce héros, avec l’esprit vif qui vous caractérise, vous l’avez reconnu : c’est Sarkozy. Notre « cher » président. Il n’y a encore pas si longtemps je me faisais cette réflexion : « Ca fait longtemps que je ne l’ai plus vu courir son fameux jogging ». Je commençais même à m’interroger sur la réalité de cette soi-disant « passion présidentielle ». Un coup de com’ de plus à mettre à l’actif de ses conseillers en communication ? Bien mal m’en a pris puisque à peine quelques jours plus tard, toute les télés nous le montraient en sueur au bord de la petite route qui borde son lieu de villégiature du Cap Nègre.

Je ne suis vraiment qu’une mauvaise langue n’est-ce pas ? Comment ai-je pu penser que c’était de la pur com’. Je suis vraiment incorrigible. Mais pour me faire pardonner je vais vous confier un secret qui se murmure dans le petit microcosme politique : si Sarkozy a finalement décidé d’aller assister à la cérémonie d’ouverture du 8 août ce n’est pas par souci de real politique, ou de toute autre cabriole diplomatique. Non, non, non. C’est tout simplement qu’il va participer aux épreuves olympiques de sprint. Pourquoi passerai-t-il son temps à courir si ce n’était pas le cas ? Il veut redorer le blason de la France sportive et par la même occasion faire rêver les Français. « Du pain et des jeux » disait Juvénal du temps de la Rome antique. Sarkozy a très bien intégré ce concept. Peut-être trop bien d’ailleurs car il ne se base que sur cette formule pour gouverner. Mais passons…
Je l’imagine bien en train de penser le matin en rasant – car oui, Sarkozy ne pense qu’en se rasant le matin, avouez que c’est un peu contraignant pour gérer une nation (et pour encore quelques mois, l’union européenne) – « et si je participais au 100 mètres Olympique ? Ça ferait classe à coté de la mention « ancien président de la république française » sur ma carte de visite quand je retournerais bosser dans mon cabinet d’avocat ! C’est pas Giscard ou bien Chirac qui y aurait pensé à ça ! Et puis, avec un président qui ramène des médailles d’or avec les dents ça fera un peu remonter le moral de ces satanés français et comme ça je remonterais enfin dans ces maudits sondages, et à coup sûr, les ventes de ton disque profiteraient de cette euphorie. T’en dis quoi Carlita ? – Quoi chéri ? Je cherche mon iphone… tu ne l’aurais pas vu par hasard ? … »
Avouez qu’il nous doit bien ça, après l’échec de l’équipe de France à la coupe du monde de Rugby et de l’euro de foot, avec une médaille d’or, il l’aurai enfin son succès populaire comme l’a eu Chirac avec la coupe du monde de 98. Il aurait enfin quelques mois de répits. Et à coup sûr ses « supers réformes » passeraient comme une lettre à la poste (privatisé bien entendu !). C’est Besancenot qui va être content !

mercredi 30 juillet 2008

O joie

Bonjour à toutes et à tous.
Les premiers billets de blogs sont souvent maladroits, mais – il faut bien l’admettre - nécessaire. Il faut bien commencer quelque part.
Je vais vous rassurer d’emblée, vous serez épargné des sempiternelles présentations d’ordre personnel qui n'intéressent personnes. Je suis le premier qu'elles exaspèrent...
Non, pour ce petit billet d'introduction je vais plutôt vous parler de ce blog, ou si vous préférez, de ce qu'il sera dans un avenir que j'espère assez proche.
Si ce blog à vu le jour, c'est avant tout dans un souci de partager tout ce qui me touche en matière de Politique, de nouvelles technologies, de buzz, de pub, de culture (art, cinéma, musique...) la science et de tous mes coups de cœur du moment.
Vaste programme n'est-ce pas? J’espère juste en être à la hauteur.

En guise de première conclusion je vous laisse avec cette Ode à la joie un peu spéciale. Ce cher Beethoven doit se retourner dans sa tombe! Mais ça me ferait bien rire si c'était ça l'hymne européen. Ca serait peut-être un bon moyen pour que les peuples retrouvent enfin confiance en ce beau rêve qu’est l’Union européenne : l’Humour avec un grand H. On peut toujours rêver…