lundi 22 septembre 2008

Culturelurelure

Bonjour/Bonsoir, c'est à nouveau moi (je vous serais gré de cacher votre enthousiasme s'il vous plaît, ça me perturbe... merci)
Je vous préviens de suite: si le titre ne vous plaît pas, ou que vous ne le comprenez pas, adressez-vous directement à notre cher Mr H. Merci pour lui.
Bon, trêve de galéjade, on va parler culture (je sais bien que ce mot en temps normal, fait fuir une bonne moitié du lectorat, mais vous qui passez par ici, ça ne devrait pas vous effrayer plus que ça).
Culture donc, mais vite fait.
D'abord, pour tout les gens qui aime lire (ou d'une manière un peu plus générale, la littérature), je souhaitais vous parler brièvement de la nouvelle émission littéraire de France 5 (oulala que de mots difficile à lire/entendre pour certains...) : La Grande Librairie présenté par François Busnel le jeudi soir à 20h35. Ce programme de part son concept - pour une fois, ce n'est pas une longue litanie de chroniqueurs tous plus guindés et prétentieux les uns que les autres qui viennent professer leur bonne parole sur le bas peuple; ici ce sont directement les écrivains eux-même qui viennent parler et défendre leurs oeuvres - est tout sauf chiant. François Busnel est un vrai passionné de littérature - il n'est pas le rédac' chef du magazine littéraire Lire par hasard - et ça se voit - c'est clair que ce n'est pas un vulgaire présentateur qui n'est là qu'en raison de l'impact qu'aura sa belle gueule sur la ménagère de moins de 50 ans. Pas besoin de préciser que je suis déjà fan...
On continue avec une vidéo - qui nous a bien fait marrer H. et moi - qui défend la culture sous un couvert humoristique. Juste pour information, cette vidéo a été lancé dans un but visiblement électoral -il semblerait qu'il y ai des élections prochainement au Canada, mais j'ai plus assez de courage pour me lancer dans de folles recherches maintenant, désolé, je pense que vous y survivrez malgré tout, je vous connais, vous êtes solide... Toutefois, vu de chez nous, tout ce contexte d'enjeux électoraux n'est pas vraiment gênant. Ce qui permet, je pense, d'apprécier encore davantage la vidéo.

On va enchaîner ensuite avec un petit clip du dernier morceau du groupe d'électro français Les Superman Lovers, qui est ma foi fort bien réalisé.


Pour finir en beauté, une dernière vidéo, toujours dans la thématique des ballerines en plus, avec le nouveau clip du groupe de créa les Obaha Bitch qui avait déjà bien buzzé il y a quelques temps avec ceci. Ici, ils ont abandonné les "femmes-instruments" mais on ne leur en veux pas. Sans doute trop de problème avec les chiennes de gardes ^^.



mardi 9 septembre 2008

Vu #1 : Martyr

Note préliminaire : ce billet est le premier d'une série que j'espère longue, qui traitera sous la forme de petites chroniques de tout - rassurez vous, le "tout" est juste pour la forme ^^ - ce que je lis comme livre, vois comme film ou écoute comme musique. Ces billets seront intitulés sobrement "Lu", "Vu" ou "Entendu". Oui j'ai une imagination débordante je sais... Mais que voulez vous, il faut parfois savoir rester simple pour que cela soit bien compréhensible.

Ceci étant dit, je vais commencer en vous parlant du film Martyr de Pascal Laugier actuellement en salle. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas le film le plus facile pour mon baptême en tant que "chroniqueur".
Ce n'est pas le plus facile parce qu'en réalité, j'avais placé beaucoup d'espoir dans ce film. Je n'apprendrais à personne qu'avant le début des films dans les cinémas, il y a des bandes annonces (BA) vantant les films qui sortiront dans les prochains temps. Et, cela doit faire 1 mois, au cours d'une sortie ciné entre potes, nous avons vu la bande annonce de Martyr. Je n'ai pas vraiment l'habitude de me laissé attraper facilement par les bandes annonces, mais je dois avouer qu'à la vue de celle de Martyr je me laissais emporter par un certain enthousiasme car ce soir là, c'est la seule BA qui sortait vraiment du lot. On décida donc qu'on irait voir Martyr dès sa sortie le 3 septembre. Mais pour des raisons de transport, d'emploi du temps et de rentrée, nous ne sommes allé le voir que hier après-midi.
Comme je l'ai déjà dit plus haut, je plaçais en ce film de grands espoirs. Les deux BA m'avaient vraiment laissé sur le cul. Comme souvent, avant d'aller voir des films au cinéma, je n'étais pas au courant de l'intrigue; cela permet d'arriver devant l'écran avec un regard totalement neuf et objectif. Cela permet aussi de se fabriquer une histoire dans sa tête en se basant sur les quelques images et l'atmosphère que laissaient entre apercevoir les BA. Je m'étais donc mis Martel en tête en imaginant un scénario bien flippant, qui allait nous scotcher à notre fauteuil rouge pendant 1h40.
Je m'attendais à un film d'horreur bien glauque - surtout après avoir su qu'il avait d'abord été frappé d'une interdiction pour les moins de 18ans avant qu'elle ne soit commuée en une interdiction aux moins de 16ans - mais il faut savoir que ce n'est pas vraiment un film d'horreur. Il s'agit plutôt d'un film d'auteur sur la vengeance et la capacité de l'être humain à souffrir. A cet égard, ce film pourrait se classer dans la même veine que la Trilogie du réalisateur coréen Park Chan-Wook (Sympathy for Mr. Vengeance , Old Boy et Lady Vengeance ) qui elle aussi traite de la vengeance. De plus, outre la similitude sur le thème, tous ces films ont deux points communs supplémentaires, comme la même recherche de l'esthétisme avant tout, la même violence poussée jusqu'aux limites du supportable. Mais Martyr, contrairement aux films de Park Chan-Wook, pousse la violence et la cruauté très très (trop) loin; à tel point, que plusieurs fois pendant le film je me suis demandé l'intérêt de certaines scènes de violence et de brutalité qui paraissaient totalement gratuites. Bref, à plusieurs reprises on a l'impression que le film choque, mais avec comme seule volonté : choquer le spectateur - et non de servir le scénario - même si le réalisateur s'en défend : "choquer ne m'intéresse pas en soi mais il fallait vraiment qu'on ait une sensation physique, organique, de la douleur infligée, sinon on aurait perdu toute idée de gravité de cette violence, ça l'aurait rendu "gadget " et faisait du film un objet passablement douteux. (...) Je voulais que chaque coup soit douloureux, non par quelque discours moral sur la représentation de cette violence, mais parce que c'est le sujet même du film : au bout, tout au bout de la violence, est-ce qu'il y a quelque chose ? Je crois qu'au fond, c'est le genre de questions que posent tous les films d'horreur que j'aime ; en quoi et pourquoi la condition humaine est-elle aussi atroce ?". Sur le papier ça pourrait encore le faire. Mais pas avec le "scénario" sortit d'on ne sait où qui tente vainement de justifier - l'injustifiable, mais il n'est pas urbessois donc... ça marche tout de suite moins bien - cette ultra violence.
Je me rends compte, qu'à ce stade, je ne vous ai pas encore parlé réellement de l'intrigue. En gros, et sans dévoiler tout les détails, le film est divisé en deux parties distinctes. La première nous rapporte l'enfance d'une jeune fille (Lucie) qui a été enlevée et torturée. Elle parvient à s'échapper, est placée dans un hôpital où elle fera la connaissance d'Anna (une fillette de son âge) et 15 ans plus tard, elle retrouve ceux qu'elle croit être ses tortionnaires et les tuent. Anna vient l'aider à tous nettoyer quand arrive des gens d'une mystérieuse organisation dirigée par une vieille femme. L'arrivée de cette mamie marque un tournant dans le film. A partir de ce moment là, et après un long speech qui esquisse les raisons (par ailleurs relativement absurdes) de toute cette cruauté, c'est au tour d'Anna de subir le même traitement que Lucie avait connu 15 ans plus tôt. Je ne vais pas vous dévoilez la fin, mais je dirais juste que le délire mystico-religieux tombe vraiment du ciel. Heureusement que c'est filmé à la manière d'un rêve Lynchéen; ça fait un peu passer la pilule.
Le traitement filmique, parlons en justement. Toute la première partie est filmée de manière assez conventionnelle mais avec quand même toujours ce souci esthétique (cf par exemple à la scène où Lucie tire au fusil de chasse dans le matelas de la chambre et que l'écran se remplit de plume). Classique donc, mais efficace niveau angoisse ( surtout quand les héroïnes sont encore gamines). Parce qu'après ça se gâte un peu. Le rythme devient très lent, et on s'ennuie ferme. Et ce n'est pas les quelques scènes gores semées de ci de là, qui parviennent à réellement nous sortir de notre léthargie. Surtout que la deuxième partie renforce vraiment cette impression d'ennui. Dans cette partie, on assiste à la longue descente aux enfers d'Anna. - je ne sais pas pourquoi mais cela m'a fait penser à Guentanamo, je pense que la désagrégation mentale et physique des détenus ne doit pas être bien éloigné de ce que vit l'héroïne. Chaque séquence dur environ 1 ou 2 minutes et est entrecoupé par un fondu au noir. Jusque là, à la limite pas de problème, un pareil découpage permet d'insérer des ellipses aisément. Seulement, là où ça devient un peu dérangeant c'est quand ce découpage incessant dure au moins 20 bonnes minutes. Je vous assure que même avec toute la meilleure volonté du monde, un moment, vous décrochez.
Je crois que je vais m'arrêter là pour ce film - je pense avoir fait le tour de ce que j'avais à vous en dire.
Donc, pour résumer, Martyr est un film très violent, qui n'est pas à conseiller aux âmes sensibles. Sont propos est à mon goût un peu trop simpliste - il y avait vraiment de bonnes bases je trouve, vraiment moyen de faire quelque chose de clair net sans bavure, et malheureusement Laugier s'est un peu perdu en route. Les gens qui iront le voir en pensant voir un bon film d'horreur (comme moi) seront déçu (comme moi), mais si vous n'allez pas le voir dans cette optique, si vous avez pleinement conscience de sa violence et si vous avez un coté psychopathe refoulé en vous, je pense qu'il peut vous plaire.

Note d'Urbi :



PS: Pour ceux qui veulent un résumé vraiment complet du film, je vous en ai mis un dans les commentaires (pour éviter les spoilers à ceux qui voudront le voir malgré tout).

lundi 8 septembre 2008

Après la sortie...

Il ne vous aura pas échappé, que ça y est, c'est la rentrée. Enfin pour la plupart d'entre vous, parce qu'il subsiste toujours des irréductibles à qui il reste encore deux ou trois grosses semaines de grasses matinées; suivez mon regard...
Mais passons sur ces "mécréants" et concentrons nous sur ce que nous apporte cette rentrée - à part le retour à la routine et autres emmerdements bien entendu.
Ah oui, j'avais failli oublier. Ne vous en faites pas trop, je ne compte pas faire un billet de plus sur "Ma rentrée des classes" et autres billets que nous ne lécherons pas - car, cela va de soi, ils sont toxiques. Non, d'une manière un peu futile - et poussé par certain(e) à publier quelque chose au plus vite ; à croire que j'ai des lecteurs, vous vous rendez compte??? - je vais vous parler de toutes ces émissions et programmes télé/radio qui sont de retour - pour mon plus grand bonheur je dois bien vous l'avouez - après de longs mois de disparitions ou de vulgaires rediffusions.
Pour commencer - parce qu'il faut bien commencer par quelque chose - on va prendre les Guignols de l'info ( en plus, c'est un de leur sketch qui m'a donné l'idée de ce que vous êtes en train de lire ; alors rendons à César ce qui lui appartient...). En effet, depuis la semaine dernière, ces joyeux voyous en latex sont de retour pour le plus grand bonheur des petits et des grands - et le plus grand malheur de toute la "SarkoFrance", mais ça, c'est pas vraiment grave n'est-ce pas? - avec leurs critiques acerbes de toutes les incohérences et les petits ( ou gros ) travers de nos chers politiques et autres hommes d'influences. Ils m'avaient vraiment manqué pendant les vacances. Mais heureusement pour eux - et surtout pour nous - l'actualité en cette rentrée est plus que riche. Bref, ils ont largement de quoi s'amuser. Un petit exemple avec la vidéo qui suit.

Bel exemple de leur habileté à surfer sur les tendances de ces derniers mois je trouve.
Mais il n'y a pas que les Guignols qui profitent de l'actualité pour nous faire marrer. Pour cela, il suffit de changer de média, et de d'allumer votre radio (ou d'aller ici, si comme moi, à 8h45 vous avez autre chose à faire que de coller l'oreille à votre transistor). Je parle bien entendu de Nicolas Canteloup (et oui, j'écoute Europe, ça m'arrive...). Nan, mais sérieux, ce mec me fait souvent bien marrer, et j'attends chaque soir avec impatience de pouvoir le réécouter sur mon p'tit ordi en mangeant mes pâtes. Et puis, Canteloup, c'est quand même un autre niveau que Gerra (qui lui aussi a sa chronique quotidienne mais sur RTL) qui lui est toujours sous le niveau de la ceinture et toujours avec ses mêmes vieilles voix. Alors que Canteloup, des voix ils en a à foison, avec de nouvelles qui apparaissent assez souvent de manière à toujours pouvoir collé aux mieux à l'actu. Et contrairement à Gerra, je le trouve drôle - mais cet avis n'est qu'un jugement personnel.
Pour continuer avec une émission de RTL, que, celle-là, je manque rarement, c'est "On refait le monde" le soir, à partir de 19h15, avec Nicolas Poincaré. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'une émission où chaque soir, 4 polémistes (journalistes, écrivains, ...) analysent et décryptent l'actualité. Et le tout, sans langues de bois. Bref, pas besoin de vous faire un dessin, j'adore.
Pour rester dans le monde de la radio, je ne peux omettre de vous parler de l'émission avec laquelle je me réveille chaque dimanche matin : Panique au Mangin Palace, de et avec Philippe Colin à l'intérieur. L'émission qui symbolise à elle seule le pourquoi j'écoute Inter.
Je crois que je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. C'est déjà pas mal je trouve. Mais comme je ne peux me résoudre à vous laisser comme ça, presque sur votre faim - si si, j'y crois à ce que j'écris ... - je met un petit bonus track, en vue (certainement) d'un prochain article sur un site de streaming vachement bien fichu qui figure dans mes favoris depuis peu ( on dit un grand merci au numéro 3 de Volume - page 22 même, si vous voulez vraiment tout savoir ; comment ça vous ne vouliez pas savoir?... ). Il s'agit de Fairtilizer. Mais, vous me connaissez, malgré mes développements pseudo philosophiques sur le fait que le choix rendait libre, comme je n'arrivais pas à me décider sur le morceau que j'allais utiliser pour illustrer cette fin, je vous en mets deux. Pour les fans d'électro: un remix des Kills par SebastiAn (de la team Ed Banger). Et pour ceux qui préfère de la pop/folk indie : Sleepy Tigers des Her Space Holiday.



Have fun Folks

lundi 1 septembre 2008

Apture, un ami qui vous veut du bien

Je ne sais pas vous, mais je viens de réaliser il y a peu que le leitmotive de ce blog "Toujours être là où on ne vous attend pas" correspond très bien à l'idée que je me fais du web; en particulier le web2.0 . En effet, ce monde - merveilleux - est régis par la recherche constante des concepts les plus novateurs et les plus originaux, les plus à même d'apporter un vrai plus à tout ses utilisateurs.
Et voilà deux jours, alors que je fais ma "revue de blog" quotidienne, je suis tomber sur un billet chez TechCrunch, vantant les mérites d'une petite application (un widget) qui allait, à en croire l'auteur du billet en question, révolutionner le monde des blogs et pas seulement. Il s'agit d' Apture.
Au début, comme souvent quand on m'annonce ce genre de "révolution" à grand renfort d'épithètes tous plus dithyrambique les uns que les autres, j'y vais à reculons. "Encore un nouveau gadget inutile entouré d'un buzz qui va retomber aussi vite qu'il est apparut" me dis-je. Mais comme je suis de nature curieuse, après lecture du billet cité plus haut, je ne peux m'empêcher de suivre le lien et d'aller voir de quoi il en retourne vraiment avec ce Apture. Les divers présentations ne m'emballent pas vraiment, mais à l'instar de l'artisan boucher du coin, je pense que pour juger un produit, il faut le voir en vrai, en action. Je m'inscris donc rapidement sur le site, je copie le bout de code fournit dans le code source de ce blog, et c'est partit pour le test grandeur nature.
Et là, je suis sur le c**. Je comprend très vite l'enthousiasme de l'article sur TechCrunch à propos d'Apture. Je comprend aussi que ce n'est pas - contrairement à ce que j'avais pensé - juste un buzz de plus. Ce petit plugin va - et je ne crois pas prendre beaucoup de risque en disant cela - considérablement enrichir l'internet. En effet, pour les deux feinéasses qui n'ont pas rapidement parcouru le lien vers l'article de TechCrunch, je vais - tenter - de rapidement vous décrire les caractéristiques d'Apture.
Apture est - et je cite TechCrunch - "un outil d’édition qui vous permet d’ajouter du contenu connexe à vos billets ". En gros, une fois que vous avez implémenté le code Apture sur votre site/blog, il vous suffit, une fois votre billet édité, de sur ligner un mot ou une expression et Apture se charge pour vous de fouiller Wikipédia, Youtube, Flickr ou encore GoogleMaps (et bien d'autres) pour voir s'il trouve quelque chose en rapport avec votre mot. Une fois la recherche effectuée, vous avez le choix entre les différents types de média qui vous intéressent ( vidéos, images, pages Wikipédia, etc...). Une fois votre choix fait, une petite icône apparaît devant le mot sélectionné, informant vos lecteurs du type d'information qu'il va trouver en baladant sa souris dessus. Je ne sais pas si j'ai été clair, mais de toute façon, si vous voulez plus d'information allez voir directement la vidéo de présentation sur le site d'Apture ou parcourez un peu ce blog, j'ai déjà expérimenté Apture dans presque tous les billets.
En guise de conclusion de ce billet très porté sur le Web 2.0, je ne peux pas m'empêcher de partager avec vous cette petite vidéo parodique, qui montre la genèse de Youtube - quoi de plus représentatif de la notion même de Web 2.0 me direz-vous??