vendredi 25 janvier 2013

La semaine d'Urbi #2 (14 au 25 janvier 2013)

Grande nouvelle : l'urbisme défi l'espace temps en inventant les semaines de 11 jours!

C'est ça la puissance intellectuelle! Bac+5 les enfants!


Enfin bref, laissons ce cher George tranquille et venons en à nos moutons...

Pour commencer, tu as devant toi ami lecteur, un spécimen tout frais de jeune diplômé venant gonfler les statistiques publiques du chômage! Et oui, ça y est c'est officiel, je suis chômeur! 20 ans d'études pour en arriver là, si c'est pas un système merveilleux ça... 

Enfin, toujours est-il que pour le néophyte c'est un peu étrange l'univers pôle emploi.
Le premier contact se fait - XXIème siècle aidant - par une inscription sur internet. On vous pose pleins de questions parfois un peu étrange du style "êtes vous invalide de guerre?", "êtes vous un marin pécheur?", "êtes vous un artiste non rémunéré?" etc. etc. 
A la lecture de ces lignes administratives mon esprit taquin n'avait alors qu'une envie : mettre une croix face à ces possibilités improbables! Je m'imaginais déjà voguant sur les flots en ciré jaune à 4h du matin en préparant des filets trop définitifs pour des poissons trop incertains. Ou alors, en peintre hirsute, réalisant des toiles surréalistes post-européennes qui se vendront à 15 SMIC et qui m'auront prit 1h37 (en comptant les 22 minutes d'un épisode de South Park qui passait par là) et 15€ de matériel chez Alinéa...


Mon soucis de cohérence avec la réalité me poussait toutefois à ne pas trop laisser trainer ma souris sur ces possibilités pourtant si tentantes...
Après 15 emails qui confirment, re-confirment et re-re-confirment ma pré-inscription, puis la liste des documents à fournir (et donc à imprimer : tremble forêt amazonienne!)  puis les petits frères pour confirmer et rappeler la date du premier entretien, arrive enfin le jour fatidique.

Descendu du tram, la bâtisse est impressionnante. Des gens sortent, la tête basse, de cet ogre de pierre tenant dans leurs mains flopées de pochettes plastiques et autres classeurs.
Une fois à l'intérieur, s'offre alors à moi un immense hall. Des gens font la queue devant un bureau; un panneau "Accueil" est accroché au dessus. Je bondis dans la file d'attente et découvre alors une nouvelle caractéristique que j'aurais encore bien le loisirs d'expérimenter : la patience.
Lorsque mon tour arrive, l'échange avec la tenancière est courtois mais bref. Mon identité est décliné et validé, mes papiers en ordre, je peux donc aller m'asseoir sur les bancs adjacents, mon tour viendra!

Je découvre alors mes camarades d'infortunes qui sont vraiment d'horizons socio-professionnels très divers : le cadre sup en costard-cravate-attaché-case côtoie l'ouvrier indien ou le jeune étudiant en socio défroqué !

Une quinzaine de minutes plus tard, mon conseiller - tout cheveux en bataille - fini par arriver - en écorchant mon nom de famille!
Je découvre alors les "box" pôle emploi. Parce que oui, les conseiller de pôle emploi ne reçoivent pas leurs "clients" dans des bureaux fermés! Ba non! Pensez donc! C'est tellement plus conviviale quand on entend ce qu'il se passe chez le voisin!
Le gars est un peu perdu dans la masse de papier que je lui tend, se mélange, hésite, tente d'organiser ce qu'il a si méthodiquement désorganisé...
On refait un rapide point sur les informations que j'avais déjà renseignés lors de la pré-inscription, puis on passe aux expériences professionnelles passées, etc.


Au moment d'aborder mon projet professionnel, j'évoque notre projet de création d’entreprise. Cette révélation suscite en lui une once de surprise mais il finit par me dire que dans ce cas ce n'est plus lui qui me suivra, mais une équipe spécialisée de pôle emploi. J'aurais donc droit au GIGN! Si c'est pas la classe ça!

***

A part mes péripéties chez pôle emploi, j'ai aussi vu le dernier Tarantino : Django (le "D" est muet) Unchained et c'est juste un truc de malade qui fait bieng plaisir! Si vous ne l'avez pas encore vu, surtout n'hésitez pas et courez-y! Vous ne serez pas déçu!


En attendant je vous laisse en compagnie de Michel et Michel, pour un Faux Raccord spécial Reservoir dogs (Tarantino oblige).


Frise bien ami lecteur!




Aucun commentaire: